La masse d’habillement des pompiers namurois : explications




C’est vrai, les pompiers namurois percevaient dans l’ancien SRI, englobé maintenant par la zone NAGE, une certaine allocation pour acquérir, nettoyer et entretenir leurs vêtements de travail (appelés masse d’habillement). Mais c’est un fait qui ne date pas d’hier et qui était bien entériné dans la loi. Certainement pas de l’argent ‘illégal’, ou ‘noir’ comme diraient certains.

Le 19 avril 1989 (il y a donc bientôt 26 ans !), le Conseil arrête le règlement sur la masse d’habillement pour le personnel, qui prévoit de laisser l’achat et le nettoyage de cette masse à charge des pompiers.
En outre, le règlement prévoit de réajuster l’allocation chaque année compte tenu des fluctuations de l’indice des prix à la consommation. Cette allocation est, bien entendu, destinée exclusivement à couvrir tous les frais résultant de l’achat et de l’entretien de l’uniforme prescrit par les dispositions légales et réglementaires. L’Officier-chef de service est chargé du contrôle de l’utilisation des allocations dont il est question. Et bien entendu, chaque pompier connait ce règlement dont il accepte les dispositions.

Alors, une allocation justifiée ou pas ?
Il est important de rappeler que le coût de la masse d’habillement des pompiers (et de son nettoyage, parfois particulier) n’est pas des moindres. Et que pour certaines opérations, les pompiers peuvent avoir besoin de 4 tenues différentes par jour ! Voici ce dont il est question pour chacun, au minimum :






Une tenue de ville
Une tenue de cérémonie


Un manteau
Une gabardine


Des chemises bleu ciel
Des chemises de travail


Une chemise de cérémonie
Une casquette


Des gants en peau noir
Des gants en coton blanc


Des molières noires
Des bottes d’incendie


Des cravates bleues
Une cravate noire de cérémonie


Des passants d’épaule
Des torsades d’épaules de cérémonie


Un pull ABL
Un blouson popeline


Survêtement – short – chaussures
Le linge de corps approprié


Bref, les 130 € que recevaient les pompiers professionnels namurois étaient, d’une certaine manière, justifiés. Aujourd’hui, le débat est clos puisque la zone NAGE prévoit un tout autre système. Il y aura désormais un marché public où on demandera à un ou plusieurs fournisseurs de procurer les vêtements et de se charger du nettoyage. Il y aura peut-être encore une indemnité pour l’entretien du linge de corps, mais elle sera moindre.


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