Cognelée : l'église renait de ses cendres


27 avril 2019 – Le samedi 5 mai 2018, un incendie s’est déclaré dans l’église Saint-Nicolas de Cognelée. Il n’a heureusement pas fait de victime et les services incendie sont rapidement intervenus. Les dégâts étaient limités mais néanmoins importants. Le jubé, par exemple, est en partie calciné. L’édifice a également souffert des suies, des flammes et de l’intervention des hommes du feu. Mais… une solution a été étudiée dans de brefs délais. Les travaux ont été réalisé en moins d’un an, grâce à un suivi rapide.



Dans l’après-midi du samedi 5 mai 2018, un incendie s’est déclaré dans la chaufferie de l’église Saint-Nicolas de Cognelée.

Grâce à la vigilance d’un paroissien, voisin de l’édifice, les secours ont rapidement été contactés. Leur intervention n’a donc pas tardé. Aucune victime n’était à déplorer, les lieux étant inoccupés au moment de l’incendie.

Malheureusement, le jubé, entre autres, a subi d’importants dégâts. Ce dernier était en partie calciné. Les émanations, les fumées et la suie ont également « âbimé » le reste de l’église. Les murs, les statues ont été noircis.

Une partie du plafond a également été touchée. Ce qui rendait les lieux peu sécures.

Les offices y étaient, dès lors, impossibles. Ils se sont d’ailleurs faits dans les nouveaux locaux associatifs, rénovés et inaugurés quelques semaines avant l’incident.

Quoi qu’il en soit, les réparations qui ont eu lieu étaient importantes. En effet, il a fallu une remise en état complète. Réparer le plafond, réaliser un nouveau garde-corps du jubé à l’identique, réparer l’œil de bœuf (brisé par les pompiers pour permettre l’intervention)…

Cependant, après le nettoyage des lieux, d’autres dégâts ont été constatés. Et le 31 mai 2018, un ingénieur en stabilité a été dépêché sur place. Il est heureusement ressorti de son rapport que ni la stabilité générale, ni la stabilité du dôme n’était mis en cause.

Dans la foulée, l’échevin des Bâtiments et des Cultes, Tanguy Auspert, a fait le maximum pour que les réparations nécessaires soient déjà inscrites, à l’époque, dans la Modification Budgétaire de 2018. Ce qui a permis cette rapidité d’intervention.

Le cahier des charges réalisé par le Service Bureau d’Études Bâtiments était constitué de trois lots:

- Lot 1 : Peinture et plafonnage
- Lot 2 : Remise en état de la chaufferie – Plafond, porte RF et divers
- Lot 3 : Chauffage et électricité

En tout, en comptabilisant l’intervention du service de la Maintenance de la Ville de Namur, les travaux ont coûté un peu plus de 100.000 euros. Et on ne peut qu’admirer le travail de ceux qui ont participé à la remise en état (voir ci-dessous). Il se dit auprès des membres de la Fabrique d’église qu’ils ont là une toute nouvelle église !

Élément non négligeable, le montant a été intégralement financé par l’assurance, Ethias.






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