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Splendide écrin classé au cœur de la Ville, l’Académie des Beaux-Arts retrouve peu à peu son lustre d’antan. Entamés depuis 2012, les travaux de restauration se poursuivent maintenant par l’enveloppe extérieure du bâtiment applelé « le Cobergher ».
Pour rappel, le vaste dossier de restauration des Beaux-Arts avait débuté en 2007 à l’initiative du Premier Echevin en charge du Patrimoine Tanguy Auspert. Une mission d’expertise avait été confiée à la SA-AIB Vinçotte qui avait rapidement identifié les problèmes de l’édifice. Une première étape fut franchie par le Conseil communal en date du 21 avril 2008 lors de l’approbation du cahier des charges.
Déjà 3 grandes phases terminées
A l’heure d’aujourd’hui, trois phases ont déjà été réalisées :
La première concernait la construction d’une extension neuve. La seconde reprenait la démolition de certains bâtiments arrières, la rénovation des bâtiments n°14, 16 et 18 de la rue du Lombard, la construction d’une verrière à l’arrière des bâtiments n°14 et 16 et l’aménagement de la cour devant le bâtiment « cobergher ». Et la 3ème phase concernait essentiellement des travaux de restauration : restauration de la couronne de la cour, ailes sud et est des bâtiments n°20 et 22 de la rue du Lombard, et aménagement de la cour sud.
Ces trois premières phases se sont achevées au cours de l’hiver dernier et ont permis le rapatriement complet de tous les élèves sur le même site (une partie de l’école avait dû être déménagée dans le Mess des Officiers).
Le Cobergher pour clôturer
Aujourd’hui, il ne reste qu’un bâtiment à rénover : le Cobergher. Témoin de l’architecture civile antérieure du 18ème siècle à Namur, le Cobergher porte le nom de son concepteur : Wenceslas Cobergher. Surintendant général aux monts-de-piétés à la Cour des Pays-Bas espagnols, il fit construire ce bâtiment pour accueillir le mont-de-piété de Namur. On s’y rendait alors pour obtenir un prêt en déposant en gage un objet qui pouvait aller du bijou précieux au meublez imposant. Il s’agit du bâtiment à l’arrière des bâtiments n° 14 et 16.
Les travaux commencés dernièrement concernent uniquement la restauration extérieure : façades, châssis, toitures, vitres, grilles extérieures, etc.
Tout comme les trois premières phases, les bureaux d’architectes de l’Atelier de l’Arbre d’Or, associés à Baneton Garrino, se sont occupés de l’étude du projet.
Ce marché a été attribué à l’entreprise Bajart en décembre dernier pour un montant de 661.713, 40 € TVAC. S’agissant d’un bâtiment classé, d’importants subsides ont été octroyés par le Ministre Wallon du Patrimoine Maxime Prévot. Ceux-ci s’élèvent en effet à 360.000 €.
Fin des travaux en 2018
Les travaux de restauration extérieure du Cobergher devraient durer un an. Un autre chantier, de rénovation intérieure cette fois, devrait débuter parallèlement afin de clore le vaste chantier de restauration des Beaux-Arts.
Le cahier des charges de cette dernière phase est d’ailleurs passé au Conseil du mois d’octobre afin de pouvoir attribuer le marché pour la fin de cette année.
Si tout va bien, nous devrions donc pouvoir admirer l’Académie des Beaux-Arts – nouvelle version – d’ici la fin de l’année 2018. Au terme de ce vaste chantier, il ne fera nul doute que de futures expositions pourront y avoir lieu pour le plus grand plaisir des namurois. Et puis surtout, les 1300 élèves qui la côtoient quotidiennement pourront enfin s’épanouir pleinement au sein de leur établissement scolaire.
Pour rappel, le vaste dossier de restauration des Beaux-Arts avait débuté en 2007 à l’initiative du Premier Echevin en charge du Patrimoine Tanguy Auspert. Une mission d’expertise avait été confiée à la SA-AIB Vinçotte qui avait rapidement identifié les problèmes de l’édifice. Une première étape fut franchie par le Conseil communal en date du 21 avril 2008 lors de l’approbation du cahier des charges.
Déjà 3 grandes phases terminées
A l’heure d’aujourd’hui, trois phases ont déjà été réalisées :
La première concernait la construction d’une extension neuve. La seconde reprenait la démolition de certains bâtiments arrières, la rénovation des bâtiments n°14, 16 et 18 de la rue du Lombard, la construction d’une verrière à l’arrière des bâtiments n°14 et 16 et l’aménagement de la cour devant le bâtiment « cobergher ». Et la 3ème phase concernait essentiellement des travaux de restauration : restauration de la couronne de la cour, ailes sud et est des bâtiments n°20 et 22 de la rue du Lombard, et aménagement de la cour sud.
Ces trois premières phases se sont achevées au cours de l’hiver dernier et ont permis le rapatriement complet de tous les élèves sur le même site (une partie de l’école avait dû être déménagée dans le Mess des Officiers).
Le Cobergher pour clôturer
Aujourd’hui, il ne reste qu’un bâtiment à rénover : le Cobergher. Témoin de l’architecture civile antérieure du 18ème siècle à Namur, le Cobergher porte le nom de son concepteur : Wenceslas Cobergher. Surintendant général aux monts-de-piétés à la Cour des Pays-Bas espagnols, il fit construire ce bâtiment pour accueillir le mont-de-piété de Namur. On s’y rendait alors pour obtenir un prêt en déposant en gage un objet qui pouvait aller du bijou précieux au meublez imposant. Il s’agit du bâtiment à l’arrière des bâtiments n° 14 et 16.
Les travaux commencés dernièrement concernent uniquement la restauration extérieure : façades, châssis, toitures, vitres, grilles extérieures, etc.
Tout comme les trois premières phases, les bureaux d’architectes de l’Atelier de l’Arbre d’Or, associés à Baneton Garrino, se sont occupés de l’étude du projet.
Ce marché a été attribué à l’entreprise Bajart en décembre dernier pour un montant de 661.713, 40 € TVAC. S’agissant d’un bâtiment classé, d’importants subsides ont été octroyés par le Ministre Wallon du Patrimoine Maxime Prévot. Ceux-ci s’élèvent en effet à 360.000 €.
Fin des travaux en 2018
Les travaux de restauration extérieure du Cobergher devraient durer un an. Un autre chantier, de rénovation intérieure cette fois, devrait débuter parallèlement afin de clore le vaste chantier de restauration des Beaux-Arts.
Le cahier des charges de cette dernière phase est d’ailleurs passé au Conseil du mois d’octobre afin de pouvoir attribuer le marché pour la fin de cette année.
Si tout va bien, nous devrions donc pouvoir admirer l’Académie des Beaux-Arts – nouvelle version – d’ici la fin de l’année 2018. Au terme de ce vaste chantier, il ne fera nul doute que de futures expositions pourront y avoir lieu pour le plus grand plaisir des namurois. Et puis surtout, les 1300 élèves qui la côtoient quotidiennement pourront enfin s’épanouir pleinement au sein de leur établissement scolaire.
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