Tanguy Auspert, Echevin du Patrimoine. Ville de Namur

Le Devoir de Mémoire de 5700 élèves namurois


Depuis 2007, à l'initiative de Tanguy Auspert, Echevin de la Jeunesse et du Patrimoine, plus de 5700 jeunes namurois se sont impliqués dans le projet "Devoir de Mémoire" au travers des visites au Mémorial du Fort de Breendonk, au Musée Juif de la Déportation et de la Résistance à Malines ainsi qu'au Musée Royal de l'Armée et d'Histoire militaire à Bruxelles



Le Devoir de Mémoire de 5700 élèves namurois
Dès la fin de la seconde Guerre mondiale, résistants et déportés se sont fait un point d’honneur de perpétuer le souvenir des atrocités qu’ils venaient tout juste de vivre … En parler aujourd’hui, c’est ne pas oublier !

Le Devoir de Mémoire de 5700 élèves namurois
Un travail sur la mémoire reste indispensable pour tous nos jeunes citoyens afin de leur rappeler les atrocités du régime nazi avec pour objectif d’éviter de revivre l’impensable.

La mise sur pied de projets d’éveil à la citoyenneté me tient particulièrement à coeur. C’est ainsi, que dès 2007 j’ai souhaité que nos jeunes namurois s’impliquent dans le projet « Devoir de Mémoire » en proposant la visite de lieux de mémoire ayant marqué la Belgique.

Depuis lors, pas moins de 5.700 adolescents ont eu la possibilité de visiter le Mémorial du Fort de Breendonk, le Musée Juif de la Déportation et de la Résistance à Malines ainsi que le Musée Royal de l’Armée et d’Histoire militaire à Bruxelles.

Si ce devoir de mémoire se concentre principalement sur les événements tragiques de la Seconde guerre mondiale, il convient de rappeler que, depuis la Shoah, d'autres génocides ont eu lieu, notamment au Cambodge et au Rwanda ... et que les faits de haine raciale, de discriminations en tous genres sont encore légion au coeur de notre société. Le travail de mémoire proposé aux jeunes s’inscrit dès lors dans la réalité et démontre toute sa pertinence au regard des faits auxquels ils sont confrontés au quotidien.

Faut-il toujours enseigner l'horreur du régime nazi ? Faut–il imposer un devoir de mémoire à nos jeunes ?

A ces questions, je rappelle volontiers qu’il ne s’agit pas d’exiger un quelconque devoir de mémoire mais bien de susciter une prise de conscience chez nos jeunes afin qu’ils deviennent des passeurs de mémoire. Il est primordial de les sensibiliser aux dangers de la discrimination (racisme, intolérance face à la différence, rejets, …).

Afin de préparer au mieux nos jeunes à la découverte de ces lieux de mémoire, un dossier pédagogique est mis à la disposition des professeurs avec le soutien du C.R.E.C.C.I.D.E. qui nous apporte toute son expertise et son autorité en la matière.

En tant qu’élu, je suis particulièrement heureux que la transmission de l’histoire de nos anciens puisse ainsi se perpétuer.



Le Devoir de Mémoire de 5700 élèves namurois