Tanguy Auspert, Echevin du Patrimoine. Ville de Namur

Zone NAGE : la Sainte Barbe 2015




Discours de Tanguy Auspert, Président de la zone NAGE. 9 décembre 2015

Mesdames, messieurs, en vos titres et qualités,
Chers amis,

C’est un plaisir de prendre la parole pour la première fois en tant que président à l’occasion de la Sainte-Barbe. Nous sommes déjà début décembre, nous sommes entrés de plain-pied dans la période des fêtes de fin d’année.
Des fêtes synonymes de joies et de retrouvailles en famille ou entre amis. Saint-Eloy, Sainte-Barbe, Saint-Nicolas et dans moins de trois semaines Noël et la Nouvelle Année.

Je suppose que vous connaissez bien sûr l’histoire de Sainte-Barbe. Permettez-moi néanmoins de vous la rappeler brièvement. Avant de recevoir son auréole, Barbe était une jeune fille de bonne famille. Mais elle eut le tort de refuser le mari que son père lui avait présenté. Son père était païen mais Barbe voulait se consacrer entièrement au Christ. Elle fut torturée et ensuite décapitée par son père. Pour l’anecdote, le père en question avait même mis le feu à la tour où s’était réfugiée la jeune fille.
Mais elle réussit à s’en échapper, sans demander l’aide des pompiers…
D’où bien des années plus tard, elle fût choisie pour devenir la patronne des métiers du feu.
Pour ceux qui y sont sensibles, je vous rappelle qu’une chapelle est dédiée à Sainte Barbe à quelques centaines de mètres d’ici.
Faut-il y voir le signe que ce terrain était destiné à accueillir votre caserne ?

Les fêtes de fin d’année. Une période faste s’il en est.
Faste, l’année qui se termine l’a été aussi chez les pompiers de Namur et de notre Zone.
Avec plusieurs changements, que je qualifierai de réussites majeures pour certains ; à savoir :
- le déménagement et l’installation de tous les pompiers namurois sur ce site de la Porcelaine.
C’est évidement pour nous l’évènement le plus important de l’année.
- L’autre évènement qui nous concerne directement, c’est le lancement de la zone de secours Nage, zone qui unit depuis le 1er janvier toutes les forces des pompiers d’Andenne, de Gembloux, d’Eghezée et de Namur sous la même bannière afin d’assurer la sécurité optimale de tous les habitants de notre région. La zone couvre une superficie de 829 km2, où vivent plus de 235.000 personnes. Soit la moitié de notre province.

Mais revenons à la caserne, à ce garage ambulance où nous nous trouvons. Celui-ci a eu l’honneur de recevoir le Premier Ministre Charles Michel, le Ministre de l’Intérieur Jan Jambon et une brochette d’autres ministres et personnalités locales ou régionales. C’était le 11 septembre 2015, une date historique qui restera dans la mémoire de toutes les personnes présentes à l’inauguration de nos nouvelles installations.

Une caserne qui a aussi attiré la grande foule lors des journées portes ouvertes à la mi-octobre. Certains parlent de près de 10.000 personnes sur deux jours, c’est du jamais vu et cette curiosité de la population namuroise témoigne aussi du grand intérêt qu’elle développe vis-à-vis du métier de pompier.

Pour rappel :
Cette caserne qui a mis du temps à sortir de terre puisqu’on l’attendait depuis 40 ans ! 40 ans, c’est la période durant laquelle les pompiers de Namur étaient installés rue des Bourgeois, dans les conditions que la plupart d’entre vous ont connues.
Des locaux et des garages devenus trop petits, plus du tout adaptés aux demandes et aux exigences de sécurité requises.

C’est en 2008 que les choses ont enfin commencé à bouger. Le Gouvernement Wallon nous a accordé un subside introduit à mon instigation par le conseil communal. Oui à un subside de 7 millions d’euros pour un projet de nouvelle caserne à implanter à Namur.
En 2009, la Ville a acheté ce terrain de deux hectares à la Porcelaine.
Les travaux ont débuté en avril 2013 pour se terminer en apothéose par l’inauguration de la caserne le 11 septembre dernier.

La nouvelle caserne de Jambes.
Un endroit et des installations que vous avez appris à connaître ces derniers mois, avec toutes ses spécificités, toutes ses innovations.
Même si on constate certains petits problèmes, des maladies de jeunesse du bâtiment. Ces problèmes seront réglés avant la réception définitive du bâtiment. Encore quelques mois de patience nous permettront de corriger ce qui doit l’être.